Comme vous le savez certainement, lors du prochain G8 (dans un mois), les chefs d'état rencontreront des personnalités d'internet. Parmi elles, il y aura notamment Eric Schmidt (Google), Mark Zuckerberg (Facebook), Jimmy Wales (Wikimedia) et des dirigeants de grosses entreprises liées à internet (eBay, Amazon, Twitter, Baidu, Free, Meetic, etc.). Si on peut douter de l'impact d'une rencontre de 1h30 et regretter que les invités seront principalement des businessmen, on se réjouira de la présence de Jimbo, seul représentant du libre à ma connaissance.
Avant ce e-G8, le conseil national du numérique (CNN) s'est réuni pour la première fois ce matin. Cette instance étant française, les gros sites n'y sont plus représentés, pas même leurs branches françaises (Google France est absent par exemple).
On retrouve donc les FAI (Orange, SFR, Free, Bouygues), des fabricants (Alcatel-Lucent), des éditeurs de logiciels (Cegid, Avenquest), des publicitaires (Ad4screen, CaptainDash) et quelques gros sites "commerciaux" (Dailymotion, Deezer, Meetic, etc.). Exit Wikimedia, après tout 2 millions de visiteurs uniques par jour ça sert à rien si ça ne rapporte pas d'argent.
La gouvernance type Grenelle1 est donc loin : seul l’État et les entreprises sont représentées. Les associations sont d'ailleurs absentes "pour éviter que cela tourne à la foire d'empoigne". Enfin, il s'agit plutôt des associations d'usagers qui sont absentes puisque la Fevad (Fédération de l'e-commerce et de la vente à distance) est bien là.
Que nos députés soient rassurés, ils seront sans aucun doute très bien conseillés par ces quelques entreprises, sans être enquiquinés par les avis des usagers ou des organisations libristes. Notons tout de même que la liste des membres n'est pas fermée, la SACEM peut encore les rejoindre.
1 : le Grenelle avait mis en place une gouvernance à 5 : état, collectivités territoriales, associations, entreprises et salariés.
Avant ce e-G8, le conseil national du numérique (CNN) s'est réuni pour la première fois ce matin. Cette instance étant française, les gros sites n'y sont plus représentés, pas même leurs branches françaises (Google France est absent par exemple).
On retrouve donc les FAI (Orange, SFR, Free, Bouygues), des fabricants (Alcatel-Lucent), des éditeurs de logiciels (Cegid, Avenquest), des publicitaires (Ad4screen, CaptainDash) et quelques gros sites "commerciaux" (Dailymotion, Deezer, Meetic, etc.). Exit Wikimedia, après tout 2 millions de visiteurs uniques par jour ça sert à rien si ça ne rapporte pas d'argent.
La gouvernance type Grenelle1 est donc loin : seul l’État et les entreprises sont représentées. Les associations sont d'ailleurs absentes "pour éviter que cela tourne à la foire d'empoigne". Enfin, il s'agit plutôt des associations d'usagers qui sont absentes puisque la Fevad (Fédération de l'e-commerce et de la vente à distance) est bien là.
Que nos députés soient rassurés, ils seront sans aucun doute très bien conseillés par ces quelques entreprises, sans être enquiquinés par les avis des usagers ou des organisations libristes. Notons tout de même que la liste des membres n'est pas fermée, la SACEM peut encore les rejoindre.
1 : le Grenelle avait mis en place une gouvernance à 5 : état, collectivités territoriales, associations, entreprises et salariés.